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(note: en cours de reformulation)
Au
départ,
le CAPMO
s’intéressait
surtout aux causes
des pro- blèmes de société jusqu’à ce que
se
posent certaines questions parmi ses membres les plus impliqués :
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- Connaissons-nous les personnes
prises dans les
conflits? "
- La
spiritualité, est-ce
simplement être en contact avec soi-même et bercer le petit
bébé qui
est en nous?"
- Qu’est-ce
qui fait courir le "militant "? Serait-ce le seul désir
d'éviter l'ennui et/ou l'isolement en demeurant seul chez soi ?"
- Pourquoi
n'est-elle plus "disable" dans notre société la force
intérieure qui nous anime ?"
- Pourquoi
n'osons-nous plus affirmer clairement la spiritualité qui nous
anime quand nous donnons notre temps, notre attention, nos personnes au
service du prochain et des pauvres en particulier ?
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Depuis
ce moment la spiritualité du CAPMO évolue
autour de
l’idée que les pauvres
sont les destinataires privilégiés du salut de Dieu. En
effet Dieu aime
les pauvres d’une façon différente. Ce sont ces enfants
pour qui le
monde est trop dur. Pas étonnant qu’avec des lunettes pareilles,
le
CAPMO soit en position pour découvrir la grandeur du pauvre et
qu’il se
mette au service du pauvre.
Robert nous rappelle que Jésus a choisi la crèche parce
qu’en ce lieu
il n’y a rien. Pas de concurrence, pas de pseudo-richesse…que Dieu et
son amour.
D’après Robert, les signes de la présence du Christ se
résument à " la
vie fraternelle de chrétiens solidaires dans leurs actions, leur
foi et
leur espérance ". Il n’en faut pas plus pour conclure que le
CAPMO est
une bonne nouvelle pour les pauvres.
Gérald nous secoue en affirmant d’entrée de jeu que le
volet
spiritualité et engagement social du CAPMO est le volet qui
à l’air le
plus vaporeux. Gérald pose des questions : la
spiritualité, est-ce
simplement être en contact avec soi-même et bercer le petit
bébé qui
est en nous?
Après nous avoir fait courir, Gérald se demande ensuite :
" Qu’est-ce
qui fait courir le militant? " et propose des réponses :
l’injustice,
l’énergie, l’aspect psychique (capacité d’évaluer
l’espace dont nous
disposons). Répondre à cette question n’est pas simple
semble-t-il
puisque certains livres abordent la question sous tous ses angles sans
apporter de réponses, sauf pour les économistes de
l’école néo-libérale
qui paraphrasant Adam Smith affirment que c’est l’intérêt
personnel de
chacun qui les amènent à chercher par leur engagement
social une
reconnaissance sociale…
Enfin, Gérald nous avoue être
renversé de lire et
d’entendre les
déclarations de chrétiens engagés dans leur milieu
qui, lors
d’entrevues, disent s’impliquer pour se désennuyer, pour sortir
de chez
eux, pour voir des gens
À ce point de la réunion, tout le monde est
captivé…et se demande où
est-ce que Gérald s’en va…?
Pour finalement conclure qu’il est difficile de parler de
l’élément
moteur qui nous anime, la spiritualité…Pourquoi? …Parce que ce
n’est
plus disable dans notre société de parler de cette force
intérieure qui
nous anime…
Et, c’est justement là un beau défi que le CAPMO
relève avec brio. Le
CAPMO poursuit des activités liée à une dimension
spirituelle
clairement identifiée et ce avec une discrétion
adaptée à l’évolution
des mentalités. Ouf!
Jean-Yves intervient ensuite
pour nous
expliquer comment on la vit
cette spiritualité au CAPMO. Évitant la controverse au
sujet de
l’existence ou non du Saint-Esprit, Jean-Yves nous raconte que la
société canadienne de théologie s’est
penché lors d’un récent colloque
sur les façons de vivre la spiritualité aujourd’hui. Au
cours de ce
colloque, les présentations tendaient à venir confirmer
la théorie
établie voulant que notre projet de société, tout
comme notre
spiritualité est devenue privée…Jusqu’à ce que le
CAPMO vienne
s’inscrire en faux face à cette vision en affirmant que vivre
une
spiritualité engagée à plusieurs c’est encore
possible. Une
spiritualité qui rime avec entraide, célébrer
ensemble, prier ensemble,
partager, s’écouter…C’est ça le CAPMO.
D’après Jean-Yves, au CAPMO, on
pratique l’évangile et
non pas la
religion. Pour Jean-Yves, une belle image de la spiritualité
vécue au
CAPMO est le jeûne à relais du refus de la misère.
..et Jean-Yves
rappelle l’arrivée de Juliette qui cherchait un groupe de
prière en
arrivant au CAPMO..pour finalement trouver avec le jeûne à
relais un
groupe fraternel où on accueille, où on vit comme Dieu et
en Dieu.
Jean-Yves termine avec une belle image. D’après lui, la question
posée
à Jésus par les disciples de Jean-Baptiste pourrait aussi
être posée au
CAPMO :… et comme Jésus, on pourrait répondre : Au CAPMO,
les aveugles
voient, les boiteux marchent (au sens figuré, bien sûr!)
et la bonne
nouvelle est annoncée aux pauvres…pour conclure que Dieu est
présent
parmi nous.
Pour toute question ou tout commentaire, contactez-nous!!
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Axe
spiritualité des personnes
engagées socialement
(extrait du compte- rendu no. 112)
Léo Anctil, Robert Sylvain, Gérald Doré et
Jean-Yves Rousseau nous
présentent leur vision de la spiritualité au CAPMO.
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