Dimanche 04
Decembre 2005 9:19:46 AM |
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Nos solidarités
se sont
principalement construites avec
l'Amérique
latine, ainsi qu'avec certains mouvements populaires chrétiens
qui sont
actifs en France, dont ATD
Quart-Monde. Les échanges
internationaux se
réalisent par le biais de visites de représentants des
divers
mouvements populaires ou de certaines personnalités
significatives
comme Mgr Gaillot;
par les
informations que nous apportent certains
missionnaires à leur retour de mission, ou bien par l'apport
privilégié
que nous fournissent certains réfugiés vivant parmi nous.
La Coalition RomeroLe CAPMO,
depuis 1981,est partenaire de
la Coalition Romero avec des
organismes comme le Comité
chrétien pour les Droits
humains en Amérique
latine, Développement
et paix, Jeunesse
du monde, le Centre
Wampum,
l'Association
des
Chrétiens pour l'abolition de la torture et
quelques
communautés ecclésiales de base du El Salvador
présentes au Québec.
La Coalition Romero a organisé pendant de nombreuses années les événements Romero à Québec et à Montréal autour d'une thématique commune. Il s'agit aujourd'hui davantage d'un forum d'échange d'informations avec nos différents partenaires en Amérique latine. Le SICSALLe CAPMO
et ses
partenaires n'ont pas attendu le Sommet
des Amériques pour
tisser des
liens solidaires avec les luttes populaires de l'Amérique
latine.
C'est à l'intérieur de cette coalition nationale que nous
sommes
membres du Secrétariat
International Chrétien de
Solidarité avec
l'Amérique Latine
qui est basé à Mexico.
Le SICSAL est co-présidé par quatre membres dont Mgr Samuel Ruiz du Mexique et Mgr Pedro Casaldaliga du Brésil et Soledad qui est présidente d'un syndicat d'enseignants en République Dominicaine. Le Secrétariat se réunit à chaque année en Amérique latine et nous ne manquons pas de participer activement à ses rencontres par l'envoi d'une délégation. Le CAPMO a eu le plaisir, en tant que membre de la Coalition Romero, d'y assister à quatre reprises: San Cristobal de las Casas 1992, Guatemala 1996, Panama 1997, San Salvador 2000, de plus le SICSAL s'est déjà réuni une fois à Montréal en 1990. Ces rencontres portent principalement sur la conjoncture politique, économique et sociale des différents pays, interprétée à la lumière de la Théologie de la Libération et des expériences alternatives de développement qui sont vécues à la grandeur du continent. Les réflexions et le réseau de contact ainsi créés, sont pour nous une source intarissable d'inspiration et d'engagement dans cette lutte pour la défense des droits des "appauvris" au Nord comme au Sud. Nous sommes membres du SICSAL à titre de partenaires. Nous y allons à la recherche d'outils d'interprétation théologique de la réalité, du cri prophétique qui surgit des entrailles de l'Amérique latine. Il y a certains types d'expériences de développements alternatifs qui attirent plus particulièrement notre attention. C'est le cas de certains projets de coopératives qui sont fondées sur une "réactualisation" de la culture ancestrale présentée comme un moyen efficace de résistance collective au modèle de la culture dominante. Le dialogue interreligieuxLe
dialogue inter-religieux tel que développé depuis
la
célébration des
500 ans de résistance populaire, noire et indigène,
1492-1992. À noter, la Rencontre
des autochtones des
Amériques à Xelaju au
Guatemala en
1992 à laquelle a participé Vivian Labrie et
celles de "L'Assemblée
du
Peuple de Dieu" à
Bogota en 1996 et le 10e
Inter-ecclésial des
communautés ecclésiales de bases du Brésil,
Bahia,
2000, où Yves
Carrier nous représenta.
Expériences et réflexions du Québec en partageLa Coalition Romero partage également avec nos partenaires étrangers, les expériences et la réflexion qui se vivent au Québec.Le Projet de loi sur l'élimination de la pauvreté, entre autres, pourrait servir de modèle aux organismes représentant les société civiles dans l'ensemble du continent. Même si le contenu de la loi ne peut être transposé tel quel, le processus démocratique qui l'a engendré, peut très bien être adapté n'importe où, permettant ainsi à des coalitions d'organismes non-gouvernementaux de présenter des projets de loi ou de réformes sociales très étayés à leur assemblée législative. Ces projets, ayant recueilli un large consensus, s'ils sont ignorés par ces gouvernements, pourraient devenir de brillantes plate-formes électorales, propres à redonner du souffle à la vie démocratique. (Par exemple la proposition des zapatistes mexicains devant le congrès de leur pays ou des projets de réformes agraires qui ont été présentés au Brésil par le Mouvement des Sans terre.) Par ailleurs, le SICSAL
est pour nous une antenne importante qui nous
permet d'avoir un accès direct à de nombreux
théologiens de la
libération ainsi qu'aux principales organisations nationales de
communautés ecclésiales de base et de défense des
droits humains,
association de femmes, syndicats, etc…
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page à jour le 16 décembre 2006 |